Grâce au soutien du Seco, Retaval fonctionne durant les trois premières années comme projet-pilote de l’assurance-chômage. Il s’agit essentiellement de permettre aux travailleurs usés par une vie professionnelle bien remplie sur les chantiers de partir de façon digne en retraite plutôt que de terminer leur carrière au chômage.
Cette fondation survit à sa période d’essai pilote, se transforme et fait des émules dans le gros oeuvre avec la fondation RETABAT, la fondation FAR et ainsi de suite dans toute la Suisse romande. En Valais, on trouve également la fondation CARAGE, RESOR et RETASV.
Il s’agit d’une conquête importante pour notre syndicat qui est à la base de ce projet et une victoire pour les travailleurs qui, après une vie de dur labeur, peuvent profiter d’une retraite anticipée bien méritée.
Il convient également de préciser que c’est la victoire du partenariat social qui a compris les enjeux de cette retraite anticipée, contrairement au législateur qui n’a rien entrepris pour les travailleurs occupés dans des secteurs à forte pénibilité et dont la durée de vie des travailleurs est plus courte que la moyenne.