
Nos valeurs cardinales, nous les puisons dans la doctrine sociale de l’Eglise. Ces principes majeurs forment un tout et ont pour nom :
- dignité de la personne humaine
- bien commun
- subsidiarité
- solidarité
Principe de dignité de la personne humaine
Ce principe affirme la dignité absolue de la personne humaine, à la fois sujet et finalité de toutes les actions sociales. Il fonde la défense des droits humains fondamentaux, le refus de tout type de discrimination, la responsabilité du plus fort envers le plus faible, enfin la promotion de la famille comme lieu de croissance de la personne humaine.
Principe du bien commun
Ce principe affirme la nécessité d’un ordre social et politique qui permette le développement intégral de la personne humaine, au-delà des égoïsmes et des intérêts particuliers. Contre la logique du chacun pour soi et de l’accaparement, il postule la destination universelle des biens et appelle une économie inspirée des valeurs morales, qui ne perde jamais de vue l’origine et la finalité des biens. C’est seulement ainsi que pourra se construire un monde juste et solidaire.
Principe de subsidiarité
Ce principe affirme le nécessaire respect par la Communauté des plus petites entités, à commencer par l’individu et la cellule familiale. Chacun a sa pierre à apporter à l’édifice commun: dès lors qu’il est en mesure de le faire, que cela soit fait à son niveau. L’Etat doit favoriser le développement de l’individu et des associations, n’intervenant que lorsque la nécessité en est établie.
Principe de solidarité
Ce principe affirme l’idéal d’une société dont les membres se reconnaissent les uns les autres comme des personnes… et agissent en conséquence, chacun considérant son prochain comme un «autre lui-même».
Bibliographie
- Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise, Ed. du Cerf
- Mgr Guerry : La doctrine sociale de l’Eglise, Ed. Bonne Presse
- Le travail, Source Vives n° 58
- Emmanuel Mounier : Le Personnalisme, Ed. PUF, Collection Que Sais-je
Citation
«Ce qui m’intéresse ce n’est pas le bonheur de tous les hommes, c’est celui de chacun.» Boris Vian in L’écume des jours