Les SCIV disent Non à "No Billag"
Diversité régionale
Pour les SCIV, il est indispensable de pouvoir bénéficier, entre autres en Valais, d’une offre régionale, indépendante et diversifiée de médias audiovisuels. Un oui à No Billag affaiblirait considérablement cette offre, et pire, condamnerait nos médias audiovisuels, la redevance représentant entre 31 et 55 % de leur budget.
Mauvais calcul
Il ne s'agit pas seulement de savoir si nous continuerons à payer une redevance pour la radio et la télévision. L'enjeu est bien plus important. Il en va de la survie de nos médias régionaux comme en Valais, Canal9/Kanal9, Rhône FM, Radio Chablais et Radio Rottu. Cela peut paraître séduisant de supprimer une redevance et pourtant, quelle tragique erreur nous ferions en ne rejetant pas l’initiative No Billag, surtout que dès le 1er janvier 2019, la redevance est fixée à Fr. 365.-- par année, soit un franc par jour. Toute autre offre d’informations, de films, de diffusions sportives coûtera bien plus cher qu’un franc par jour en cas de oui à No Billag.
10 millions de retombées économiques pour le Valais
Pour les SCIV, la redevance c’est également 10 millions par année pour l’économie valaisanne et la garantie de nombreux emplois. En tant que syndicat implanté en Valais, il est de notre devoir de défendre tout emploi et toute manne financière pour notre canton.
Sans redevance, de nombreuses télévisions et radios ne survivraient pas. Nos médias valaisans assurent toute la couverture de l’actualité régionale (économique, politique, syndicale,…) et apportent leur soutien aux manifestations et aux événements culturels et sportifs de notre canton. Pour les SCIV, c’est très clair : «Nous avons besoin d’eux comme ils ont besoin de nous !».
