OUI au partenariat social après le non au salaire minimum

Après l'échec des initiatives de l'USS et de La Gauche Valais romand sur le salaire minimum, les SCIV ont décidé de jouer à fond la carte du partenariat social tant vanté par le monde patronal.

Loin d'être abattus par le score sans appel du 18 mai, les SCIV retrouvent leur chemin de prédilection du partenariat social et mettent au défi les entreprises de concrétiser les promesses faites durant la campagne électorale. Pour que leur message soit parfaitement compris, les SCIV se sont offert une annonce très claire dans Le Nouvelliste dès le 20 mai.

Les salaires sont l'affaire du partenariat social? L'heure est venue de le prouver

Un salaire minimum réglé par la loi, la voie est sans issue ! Pour ceux qui en auraient encore douté, la leçon du 18 mai est cuisante : le oui a réuni moins d'1/4 des Suisses, moins d'1/5 des Valaisans. 

Le rejet d'une solution ne supprime en rien le problème, il appelle la recherche d'autres réponses.

Nous continuons en effet à refuser, au nom de notre combat pour la dignité humaine, de voir :

  • une personne travaillant à plein-temps incapable de vivre dignement sans aide publique,
  • des entreprises parfois prospères faire compléter par l'Etat, d'aide sociale en subventions, les trop bas salaires de leurs employés et plus souvent de leurs employées !

La Suisse a construit son succès sur le partenariat social, nous en sommes les acteurs.

Pourquoi diable légiférer sur les salaires, ont martelé patronat et partis bourgeois, alors que le système fonctionne ? Vous y croyez pour de vrai ? Prouvez-le, montrez que les croyants que vous dites être sont aussi pratiquants.

Nous voulons croire que le patronat saura tenir les promesses de dialogue faites durant la campagne.

Forts de notre foi dans le partenariat social, nous comptons sur le patronat pour s'abstenir de jouer les vainqueurs arrogants et poursuivre un dialogue constructif. À l'heure où les inégalités salariales s'aggravent, un partenariat social fort est plus que jamais nécessaire.

Demain comme depuis toujours, nous serons une force de proposition et non d'opposition.

  • Nous allons interpeller les branches sans CCT… qui ont argumenté sur les mérites des CCT,
  • Nous nous mobiliserons fortement dans les branches où le partenariat social est bloqué,
  • Nous proposerons des idées réalistes, secteur par secteur, pour améliorer les très bas salaires,
  • Nous poursuivrons le dialogue positif entamé durant la campagne avec les patrons ouverts, car il y en a davantage que d'aucuns le prétendent.

Une claque ça fait mal, mais ça réveille et ça donne du tonus ! 

 

 

 

 

 

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